Mardi
19 février 2013
Dans ce pays, il n'y a rien à
faire, je me réveille tôt. Que j'utilise des boules Quiès ou non,
de toute façon, c'est le soleil et la chaleur qui me réveillent.
Toujours est-il que c'est plutôt agréable de se réveiller quand il
fait jour et avec le bruit des oiseaux. Et puis ça fait du bien
d'avoir un grand lit pour soi tout seul. Je voulais savoir l'heure et
le plus simple, c'était de prendre l'ordinateur sur la table de nuit
et de l'allumer. Comme je m'étais quasiment endormi la veille sur
mon ordinateur en attendant que le wifi fonctionne et que là, ledit
wifi fonctionnait, je me suis aussitôt connecté, les yeux encore
embués et j'ai pu mettre en ligne mes mises à jour bloguistiques.
J'ai marché jusqu'à la plage de
Zicatela – la très longue plage des surfeurs – car les vagues de
la plage qui est en ville ne me plaisaient pas. Dans l'ensemble, les
vagues étaient moins belles qu'à Pie de la Cuesta mais je me suis
quand même bien amusé. Elles étaient même plus faciles à
prendre. Je m'amusais bien mais il fallait que je rentre à l'hôtel
préparer mes affaires et libérer la chambre. En chemin, je me suis
arrêté dans une agence de voyages pour demander le prix d'un billet
d'avion de Merida à Mexico et la gentille dame m'a trouvé un avion
quasiment à la même heure pour même pas la moitié de ce que
m'avait proposé le monsieur de l'agence de voyage que j'avais vu la
veille.
Dans l'histoire, je n'avais pas
mangé de la journée, parce que le petit déj local ne m'intéresse
absolument pas, et j'ai décidé de remonter au marché pour trouver
de bonnes choses pas chères. Finalement, je n'ai pas atteint le
marché: je me suis arrêté dans un resto recommandé par le Routard
en face du marché, où j'ai déjeuné dans une cour ombragée très
agréable. J'ai commandé un genre pavé de bœuf mariné qui était
très tendre et très bon, accompagné de guacamole, de purée de
haricots (je crois), avec des cacahuètes grillées et des tortillas
fourrées aux haricots et à l'avocat en hors-d’œuvre. J'avais
faim mais j'ai quand même eu du mal à finir ce beau repas
roboratif.
Je suis rentré à l'hôtel sous
un soleil de plomb en pleine digestion, j'ai pris mes affaires de
plage et je suis allé me faire un après-midi plage. Je voulais
m'installer un peu plus loin encore pour profiter de vagues un peu
plus grosses, mais le maître-nageur insistait pour que les baigneurs
ne s'éloignent pas trop, y compris dans les vagues. Je trouvais cela
fâcheux et je suis allé lui demander où l'on pouvait se baigner. À
condition d'être un bon nageur, m'a-t-il dit, je pouvais aller à
l'endroit même où je me trouvais le matin. En gros, là où sa
responsabilité n'était pas engagée.
Avant de partir, je suis allé
manger un petit quelque chose dans un resto à côté mais le service
était lent, contrecarrant ainsi mes projets de publier mes récits
du jour sur Internet.
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